L’IBCR renouvelle son engagement en RDC pour renforcer le système de protection de l’enfant

Afin d’accompagner les efforts entrepris par l’État congolais pour renforcer la protection des enfants du pays, l’IBCR a démarré cette année un projet de cinq ans et six mois visant à contribuer à bâtir un système de protection de l’enfance efficace et capable de faire face aux divers enjeux du pays. L’initiative vise également à renforcer le rôle et le pouvoir des enfants dans leur propre protection et met l’accent sur l’égalité des droits entre les filles et les garçons. 

L’IBCR, fort de son expertise et de son expérience en République démocratique du Congo depuis 2015 avec le projet « Tonga Mpo Na Bolamu Ya Mwana », renouvelle son engagement pour appuyer les autorités du pays dans leurs efforts de mieux protéger les enfants. 

La RDC s’emploie depuis de nombreuses années à renforcer son système de protection afin d’assurer à tous les enfants du pays le respect de leurs droits et une vie libre de violence et d’exploitation. Mais, face aux crises, aux conflits, aux épidémies, et aux changements rapides de contextes que connait le pays, les enfants de RDC sont encore confrontés aujourd’hui à de nombreuses violations de leurs droits. 

LA MOBILISATION DE SECTEURS PEU CONSIDÉRÉS : 

Ce projet vise notamment à valoriser et à renforcer les capacités et la coordination de trois secteurs habituellement peu considérés comme des acteurs de la protection de l’enfant, tels que : 

  • Le secteur pénitentiaire, afin de garantir les droits des enfants privés de liberté, depuis leur détention jusqu’à une réhabilitation sécuritaire et inclusive. 
  • L’inspectorat du travail, afin de favoriser l’identification de situations d’exploitation économique ou sexuelle, qui existent souvent de manière informelle et hors du regard des acteurs classique de la protection de l’enfant. 
  • Le secteur privé du voyage, afin de mieux repérer, prévenir et agir face aux violations des droits de l’enfant et particulièrement face à l’exploitation économique ou sexuelle amenée par la mobilité nationale et internationale très forte en RDC. 

C’est en multipliant les acteurs qui se sentent concernés par la protection de l’enfant que l’on peut mieux prévenir et mieux identifier les enfants victimes d’abus, de violences et d’exploitation, signaler plus efficacement les violences, agir de façon plus coordonnée, dénoncer et lutter contre l’impunité.                                                                                                                                                                                            – Martin Causin, Directeur général du Bureau international des droits des enfants (IBCR)

UN RENFORCEMENT BASÉ SUR 3 NIVEAUX POUR UN CHANGEMENT DURABLE : 

  • Accroissement du rôle des enfants, en particulier des filles, et des associations de la société civile 
  • Développement de pratiques plus adaptées dans les secteurs visés
  • Renforcement de la coordination entre les acteurs de l’ensemble des secteurs visés

Par la mise en œuvre de ce projet, l’IBCR et ses partenaires visent à contribuer à la création d’un environnement où tous les enfants peuvent revendiquer et exercer leurs droits, en bâtissant un système de protection efficace et solide. 

En savoir plus sur le projet en RDC 

AMC EN

 

 

Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier d’Affaires mondiales Canada.