Une mobilisation internationale est requise pour libérer les enfants détenus

Le rapport de l’étude mondiale de l’ONU sur les enfants privés de liberté sera présenté demain, mardi 8 octobre, à l’assemblée générale des Nations Unies. Selon cette étude, au moins 1,5 million d’enfants sont détenus dans le monde chaque année.

La détention est fondamentalement préjudiciable aux enfants. Pourtant, de nombreux pays l’utilisent comme réponse initiale à une situation difficile plutôt qu’en dernière instance.

Jo Becker, directrice du plaidoyer auprès de la division Droits des enfants à Human Rights Watch et coprésidente du Comité consultatif d’ONG

Une coalition de 170 organisations non gouvernementales appelle les États membres des Nations Unies à prendre des mesures pour réduire considérablement le nombre d’enfants détenus et confinés dans le monde.

L’étude révèle les conséquences de la privation de liberté chez les enfants : aggravation des problèmes de santé existants ou apparition de nouveaux (anxiété, dépression, pensées suicidaires, troubles post-traumatiques…). La détention d’enfants peut également être facteur de mort prématurée après la remise en liberté.

Parce que nous croyons que la place des enfants n’est pas en détention, l’IBCR soutient fortement l’appel du Comité consultatif d’ONG à appliquer les recommandations de l’Étude mondiale, notamment la collecte de données fiables et systématiques sur les enfants privés de liberté et la création de plans d’action nationaux visant à réduire au niveau mondial le nombre d’enfants en détention et/ou à éliminer leur détention.

Lire le communiqué complet ici 

Pour consulter l’Étude mondiale sur les enfants privés de liberté (en anglais), veuillez suivre le lien : https://undocs.org/fr/A/74/136

La présentation de l’Etude par l’expert indépendant devant la Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, le mardi 8 octobre, sera diffusée en direct via ce lien : http://webtv.un.org/

Une table ronde à laquelle participeront l’Expert indépendant des Nations Unies et d’autres experts se tiendra le mardi 8 octobre à 18h15 (EDT), à UNICEF House à New York.

photo © Juvenile Justice Advocates International 2019