Atelier du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés: l’intérêt supérieur de l’enfant.

Le vendredi 16 juin 2017 à Toronto, Karine Ruel, Directrice des programmes et du développement pour les régions des Amériques, de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à l’IBCR, a participé à un atelier d’une journée organisé par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

Intitulé «Outil d’évaluation de l’intérêt supérieur de l’enfant dans le contexte de la détention de l’immigration canadienne», cet atelier avait plusieurs objectifs. Il s’agissait d’abord de partager des connaissances sur les meilleures pratiques au Canada et ailleurs dans le monde sur les alternatives à la détention d’enfants immigrants et de leurs familles. L’atelier visait également à créer l’ébauche d’un outil d’évaluation appuyant la mise en œuvre d’une régulation des conditions de détention, compte tenu du manque d’uniformité en termes d’alternatives à la détention à travers le pays. Ultimement, le but serait d’incorporer cette ébauche dans le cadre des politiques de détention nationale.

Le Canada est partie à la Convention sur les réfugiés ainsi que la Convention internationale des droits de l’enfant. Or, les questions de détention des immigrants touchent les enfants sur plusieurs plans. La loi canadienne prévoit que la détention d’enfants doit être une situation de dernier recours, prenant en considération les meilleurs intérêts de ces derniers.