L’IBCR a récemment lancé un nouveau projet au Honduras, visant à renforcer les capacités professionnelles des principaux acteurs impliqués dans la poursuite, la protection et la prévention de la traite des personnes.
Malgré les efforts déployés par le gouvernement du Honduras pour améliorer son bilan en matière de droits humains, le pays fait toujours face à une violence généralisée liée au crime organisé et au trafic de drogue, et possède l’un des taux d’homicide les plus élevés du monde.
Financé par le Gouvernement du Canada à travers son Programme d’aide au renforcement des capacités de lutte contre la criminalité (PARCLC), ce projet de 3 ans vise à améliorer la réponse des autorités honduriennes à la traite des personnes, au niveau institutionnel et communautaire. Il vise notamment à renforcer le système actuel de réaction à la traite et l’exploitation des êtres humains, dirigé par la Commission Inter-institutionnelle Contre l’Exploitation Sexuelle Commerciale et la Traite des personnes (CICESCT) et ses membres (tels que le ministère du travail, le bureau du procureur, le pouvoir judiciaire ou les forces de Police) nationalement comme localement.
Au niveau communautaire, une approche participative renforcera les connaissances et les capacités des membres des municipalités et de la société civile à identifier les menaces de traite et mettre en place des mécanismes d’alerte rapide. Les populations vulnérables, les enfants et les jeunes, les femmes, les peuples autochtones et d’ascendance africaine et les personnes LGBTQI+ seront également très actifs tout au long du projet.
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