Une bonne avancée pour notre coopérante Meryem au Maroc

L’auteure, Meryem Zhiri est actuellement déployée au Maroc en tant que Conseillère en gestion et levée de fonds, dans le cadre du projet « Protection des enfants, femmes et autres collectivités vulnérables (PRODEF) », mis en œuvre par le Bureau international des droits des enfants et Avocats sans frontières Canada (ASFC), grâce à l’appui financier du gouvernement du Canada accordé par l’entremise d’Affaires mondiales Canada. Son mandat consiste à appuyer l’association Bayti à Casablanca.

Le vendredi 22 septembre 2017, l’ambassadeur du Canada au Maroc, Madame Nathalie Dubé et la directrice de l’association Bayti, Madame Amina Lmalih ont signé une convention dans le cadre d’un financement du Fonds canadien d’initiatives locales d’Affaires Mondiales Canada pour le projet s’intitulant « Contribuer à l’autonomisation des jeunes filles en situation vulnérables pris en charge par BAYTI et les soutenir dans leur transition vers une vie active, adulte et responsable ».

Pour cette occasion, Madame Yamna Taltit, responsable du pôle formation et expertise, a présenté le projet qui avait été élaboré par ses soins ainsi que d’autres responsables de Bayti, en collaboration également avec la coopérante volontaire de l’IBCR en conseil de gestion et de levées de fonds, Mme Meryem Zhiri.

L’ambassade du Canada au Maroc a reçu 250 demandes de financement émanant de différentes associations. Seules sept ont été sélectionnées dont Bayti, qui a reçu un montant de 18 000$ sur huit mois. La question transversale de l’égalité Homme-Femme est mise en exergue dans ce projet qui se préoccupe de l’employabilité des jeunes filles, dont Bayti a la charge. Après avoir accueilli et accompagné des enfants en situation de très grande vulnérabilité et arrivé à l’âge adulte, certains d’entre eux n’ont toujours pas accès à leur autonomie. Pour les jeunes dans cette situation, Bayti dispose de deux appartements non loin du foyer. Un appartement est dédié aux jeunes filles et un autre aux jeunes gens. Bien que ne faisant plus partie du foyer proprement dit, ces jeunes continuent à recevoir les accompagnements de base du foyer ainsi que l’accompagnement de certains éducateurs. Le but du projet est de fournir à ces jeunes filles issues du foyer, n’ayant aucun lieu ou vivre, des outils nécessaires afin de renforcer leurs compétences à travers le programme de formation insertion-emploi qui leur permettront d’accéder à leur pleine autonomie.