Les filles et les homosexuels sont les plus grandes victimes de la cyberintimidation, révèle une étude présentée dans le cadre du Congrès de l’Acfas, qui a lieu cette semaine à l’Université McGill.
« Il est courant que le partenaire d’une jeune fille fasse du chantage et réclame une photo d’elle nue comme preuve d’amour. Et quand la relation est terminée, il diffuse cette photo pour se venger », explique Jude Mary Cénat, stagiaire postdoctoral à l’UQAM.
M. Cénat propose aussi le recours à des programmes de prévention, comme Bystander, qui vise à entraîner de jeunes témoins du même âge que la victime en prévention ou en intervention. Outre les parents et les intervenants en milieu scolaire, les policiers aussi doivent être sensibilisés et formés pour traiter les plaintes des jeunes victimes.