Publié le 10 décembre 2020 – Selon une directive émise en 2017, l’Agence des services frontaliers ne doit pas séparer les familles ni les emprisonner, sauf dans des cas extrêmement rares.
L’accueil que Jean a reçu au Canada, son « pays de rêve » comme il l’appelait, a été brutal.
Au terme d’un dur voyage de trois mois, en bateau et à pied, pour fuir la violence dans son pays, Jean croyait que son garçon de 4 ans, sa fille de 2 ans et lui étaient enfin en sécurité.
Ils ont pris mes enfants
, raconte ce demandeur d’asile. Je ne voulais pas laisser mes enfants. J’ai dit non. J’ai pleuré, j’ai pleuré
.
Jean (un nom fictif) est arrivé par le chemin Roxham à Saint-Bernard-de-Lacolle au Québec. Il a ensuite été détenu au Centre de surveillance de l’immigration à Laval, faute de papiers d’identité.