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Projets

Renforcer le système de protection de l’enfant en RDC

Petite fille qui court


C’est en mettant au cœur du système de protection un plus grand nombre de secteurs trop souvent négligés et en créant des connexions fortes entre l’ensemble de ses composantes que l’enfant en RDC aura un meilleur accès à des services adaptés et de qualité.
Martin Causin, Directeur général du Bureau international des droits des enfants (IBCR)

Durée du projet : 2022 - 2027 (5 ans)

Un partenariat entre l’État congolais, le Bureau international des droits des enfants, la société civile et les enfants de République démocratique du Congo pour contribuer à l’amélioration du système de protection de l’enfant, par la mobilisation de secteurs traditionnellement moins impliqués dans la protection de l'enfance, comme le secteur pénitentiaire, l’inspectorat du travail et le secteur du transport et du voyage.

Afin d’accompagner les efforts entrepris par l’État congolais pour renforcer la protection des enfants du pays, l’IBCR met en œuvre un projet de cinq ans et six mois visant à contribuer à bâtir un système de protection efficace et capable de faire face aux crises, aux conflits, aux épidémies, et aux changements rapides de contextes. L’initiative vise également à renforcer le rôle et le pouvoir des enfants dans leur propre protection et met l’accent sur l’égalité des droits entre les filles et les garçons. 

En mobilisant davantage les enfants, ce projet financé par Affaires mondiales Canada permet alors de renforcer l’engagement de l’IBCR en RDC depuis le projet « Tonga Mpo Na Bolamu Ya Mwana » lancé en 2015 qui a permet de mieux outiller les policières et policiers, le personnel de la justice et les travailleuses et travailleurs sociaux en matière de protection de l’enfant. 

Nos objectifs :

  • Des enfants plus autonomes, mieux outillés pour prévenir toute atteinte à leurs droits, mais aussi pour identifier, signaler et dénoncer toute violation et accéder aux services auxquels ils ont droit. 
  • Des professionnelles et des professionnels qui savent comment identifier, prévenir et agir face aux violations des droits de l’enfant et particulièrement aux situations d’exploitation économique ou sexuelle. 
  • Une qualité accrue des interactions entre les enfants et le personnel des secteurs visés.  
  • Une meilleure prévention, identification, signalement, traitement et référencement des situations d’abus, de violence ou d’exploitation dans le milieu pénitentiaire, du travail et du voyage. 
  • Un traitement concerté, coordonné et efficace des cas de violations de droits de l’enfant par les différents secteurs du système de protection de l’enfant, depuis les institutions jusqu’à la société civile en passant par le secteur privé. 
  • L’accès par les enfants à des services de protection de qualité et adaptés. 
  • Une diminution du travail des enfants et des situations d’exploitation liées au voyage et à la mobilité nationale et internationale, en particulier économique et sexuelle. 
  • Une égalité de droits accrue entre les filles et les garçons. 

Ces changements contribueront ultimement à l’instauration d’un environnement où tous les enfants, en particulier ceux en situation de privation de liberté, victimes ou à risque d’exploitation sexuelle ou économique, sont protégés et peuvent revendiquer et exercer leurs droits.

Actions-clés :

  • Accroissement du rôle des enfants par le développement des compétences et du leadership des enfants eux-mêmes, dans la prise de décision et la mise en œuvre d’initiatives pour le respect et l’égalité de leurs droits. 

  • Le développement de pratiques et le renforcement des compétences des professionnelles et des professionnels en matière de droits de l’enfant dans les secteurs visés. 

  • Renforcement de la coordination entre les acteurs impliqués, grâce au développement conjoint de procédures multisectorielles et à la promotion d’un dialogue entre les secteurs. Notamment entre les secteurs dits » négligés » et les secteurs des forces de l’ordre, de la justice et du travail social, déjà renforcés lors du projet « Batela Mwana ». 

Ce projet vise à contribuer à la mise en place d’un système de protection de l’enfant avec une gouvernance plus adaptée à ce dernier, par l’intégration de secteurs habituellement moins considérés et une meilleure interconnexion entre ces secteurs et les acteurs plus traditionnels. 

Les secteurs impliqués :

Conformément à l’approche participative et interdisciplinaire de l’IBCR, ce projet mobilise : 

  • Les institutions congolaises : les ministères, les professions et les écoles de formation professionnelle, les syndicats ou associations, ainsi que les partenaires du projet. 
  • Des organisations locales et internationales : œuvrant au renforcement des capacités des acteurs visés et/ou pour les droits de l’enfant. 
  • Les enfants de la RDC : acteurs de leur propre protection. 

Par son approche globale, ce projet cherche à placer les acteurs de changement au cœur du processus de transformation aux niveaux individuel, relationnel et sociétal, afin qu’ils puissent générer une prise de conscience, mais aussi entreprendre des actions concrètes et durables en faveur de la défense et de la promotion des droits de l’enfant.

LES ÉTAPES DU PROJET

1- État des lieux

2- Élaboration de procédures sectorielles ou multisectorielles 

3- Conception d’outils de formations 

4- Création d’un bassin de formatrices et formateurs certifiés

5- Soutien d’initiatives menées par les enfants

6- Le suivi des résultats du projet

 

Ce projet est réalisable grâce à l'appui financier de:  AMC-EN

  • Lieux d'intervention : RDC
  • Durée du projet : 2022-2027 (5 ans et 6 mois)
  • Partenaires :
    • Ministère des Affaires Sociales, de l’Action Humanitaire et de la Solidarité Nationale
    • Ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant
    • Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières
    • Ministère du Plan
    • Ministère de la Justice
    • Ministère de l'Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale
    • Ministère du Tourisme
    • Ministère des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement
  • Faits saillants :
    • Bénéficiaires directs estimés : Près de 6 700 filles, garçons, femmes et hommes de RDC œuvrant dans les institutions clés du projet et les communautés locales.
    • Bénéficiaires indirects estimés : Plus de 36 000 filles, garçons, femmes et hommes de RDC.
  • Champs d’action et d’expertise :
    • Renforcement des capacités
    • Les outils, guides de références et développements normatifs
    • L’animation de formations
    • Enfants en situation d’urgence
    • Violence à l’encontre des enfants
    • Systèmes de protection de l’enfant

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