Quelles compétences pour la participation de l’enfant ?

Du 28 février au 2 mars dernier, l’IBCR organisait un atelier de travail autour des compétences-clés pour la participation de l’enfant à Tunis, en Tunisie. Dans la lignée du travail mené depuis plus de 10 ans pour définir collaborativement les compétences de secteurs clés de la protection de l’enfant (en savoir plus ici), le Bureau continue d’agir sur cette thématique en ciblant cette fois la participation des enfants.  

Rassemblant 37 personnes venues de 7 pays d’Afrique (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Madagascar, Maroc, Tunisie, Sénégal et Togo) et du Canada, ainsi que des volontaires du programme de coopération volontaire de l’IBCR, le PRIDE et des membres de l’équipe du Bureau, l’atelier a permis de nombreux échanges.  

La question de l’inclusivité de la participation de l’enfant a ainsi été abordée, ainsi que l’importance de la non-discrimination ou encore de la mise en place d’espaces sains et sécurisés pour favoriser l’implication des enfants et de leurs familles dans les processus de décisions. Enfin, l’instauration de structures de participation durables a été évoquée, tant pour la création de clubs d’enfant que dans les écoles ou dans les espaces publics (Conseils d’enfants, Comités des Droits des Enfants, etc.)

  

Alors que le droit à la participation, prônant le respect de l’opinion de l’enfant et son intérêt supérieur, fait partie intégrante des droits de l’enfant mentionnés dans la Convention relative à ces droits (article 12), il reste encore trop peu ou mal respecté à travers le monde.   

Afin de progresser sur ce sujet, le Bureau s’attelle à lancer un nouveau processus collaboratif pour déterminer les compétences-clés nécessaires pour permettre le plein exercice de la participation de l’enfant. L’atelier de Tunis était ainsi la première étape d’un processus qui s’étendra sur plusieurs années.  

Les discussions lors de l’atelier ont porté principalement sur l’importance d’établir un processus de non-discrimination et non-violence pour mettre au point l’implication des enfants/jeunes et leurs familles dans les processus de décisions. La mise en place d’espace sain et sécurisé est aussi un élément essentiel pour permettre d’une manière plus durable l’instauration de structures de participation tant au niveau de la création de clubs d’enfant, mais aussi dans les écoles et dans les espaces publics (Conseils d’enfants, Comités des Droits des Enfants).   

Au-delà de cet atelier, le Bureau agit en Tunisie pour renforcer globalement la protection et le respect des droits de l’enfant, qu’il soit en situation de migration ou non, à travers son programme de coopération volontaire PRIDE et de projets bilatéraux.  

En savoir plus sur le travail mené par le Bureau sur les compétences-clés   

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        *Programme de coopération volontaire mené et atelier de travail