Le mois dernier, des membres de l’IBCR se sont rendus au Honduras pour quelques jours, aux côtés de l’équipe de notre bureau satellite. Cette mission visait à animer un atelier en collaboration avec la Commission Inter-institutionnelle Contre l’Exploitation Sexuelle Commerciale et la Traite des personnes (CICESCT) dans le cadre du projet contre la traite et l’exploitation de personnes, en particulier des femmes et des filles, financé par Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par l’IBCR depuis le printemps 2019.

Cet atelier, tenu du 21 au 25 octobre 2019, a réuni 30 professionnels de différentes institutions honduriennes à Tela (Atlántida) afin de faire le point sur les éléments clés des futures actions de renforcement des acteurs locaux contre la traite des personnes au Honduras.

Le bilan de ces rencontres est très positif puisqu’elles ont permis d’atteindre un consensus sur la manière de mettre en œuvre les actions de prévention et de protection des victimes de la traite par le biais d‘organisations et d’institutions locales, ainsi que sur les compétences à développer ou renforcer dans ce contexte.

L’atelier a également servi de cadre au Bureau pour signer, en présence de la Secrétaire exécutive de la CICESCT, le Pacte du Cœur Bleu, une campagne mondiale de sensibilisation, d’engagement et de responsabilité sociale contre la traite de personnes.

En parallèle, l’IBCR a mené une session de formation du Comité de pilotage, principal organe de gouvernance du projet dont le mandat est de veiller à l’atteinte des résultats visés en participant à la prise de décision, en collaborant et/ou en formulant des recommandations. Le Comité est composé de 7 membres de la société civile et représente les secteurs les plus vulnérables (femmes, filles, personnes d’ascendance africaine et populations autochtones).

Cette formation de deux jours avait pour but d’enrichir les connaissances et d’outiller les membres du comité sur les enjeux complexes liés à la traite des personnes. Elle s’inscrit dans l’objectif global du projet qui est de renforcer le pouvoir et l’influence de la société civile hondurienne afin de prévenir et combattre la traite des personnes, en particulier des femmes et des filles, par une meilleure identification des menaces liées à la traite et la mise en œuvre de mécanismes d’alerte rapide.