Un atelier mondial sur le travail des enfants, le travail forcé, l’esclavage moderne et la traite des êtres humains dans les chaînes d’approvisionnement des matières premières s’est ouvert, mardi à Abidjan, en présence de près de 130 participants représentant les gouvernements, les organisations d’employeurs et de travailleurs d’une vingtaine de pays du monde ainsi que des représentants d’institutions internationales, a constaté APA sur place.
Cette réunion inter-régionale de l’Alliance 8.7 (Initiative mondiale contre le travail des enfants) co-organisée avec le Bureau international du travail (BIT) qui durera 48 heures, a été ouverte officiellement par la première dame ivoirienne Dominique Ouattara.
« L’atelier de réflexion qui nous réunit aujourd’hui, nous permettra d’examiner les progrès réalisés depuis la création de l’Alliance et de consolider les acquis. Il nous sera ainsi possible de mieux planifier et d’accélérer nos actions futures en faveur de l’éradication du travail forcé, de l’esclavage moderne, de la traite des êtres humains et du travail des enfants », a expliqué Mme Ouattara dans une allocution d’ouverture de ces assises.
« Cette importante rencontre vise à examiner spécifiquement la question du travail des enfants dans les domaines de l’agriculture, des mines et de la pêche», a-t-elle ajouté.
Poursuivant l’épouse du président ivoirien qui est également la présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et les pires formes de travail des enfants en Côte d’Ivoire, a énuméré une série d’initiatives entreprises par les autorités ivoiriennes en vue d’éliminer ce fléau dans le pays.