Les tout-petits, une responsabilité partagée

L’Observatoire des tout-petits a dévoilé, dans le cadre de la Grande semaine des tout-petits, les résultats d’un sondage portant sur les attentes des Québécois quant à l’importance qui devrait être accordée aux tout-petits et aux préoccupations des familles au sein de notre société. En voici les faits saillants :

  • En 2015, 38 % des Québécois estimaient que le Québec n’en faisait pas assez pour assurer le bon développement des tout-petits. En 2018, c’est 62 % des Québécois qui jugent important que les décideurs en fassent plus pour eux.
  • 87 % des Québécois croient qu’il est important que le gouvernement en fasse plus pour favoriser le bien-être et le développement des enfants âgés de 0 à 5 ans, une proportion importante des Québécois ont la même attente envers les municipalités (76 %) et les employeurs (73 %).
  • Les Québécois semblent conscients que les parents ne sont pas les seuls à jouer un rôle crucial auprès des tout-petits et que la mobilisation de tous les acteurs de la société est essentielle pour assurer le bon développement des enfants, et ce, dès la grossesse.
  • 75 % des Québécois croient que le développement des enfants de 0 à 5 ans devait être une priorité des décideurs publics alors qu’en 2015, ce taux s’élevait à 60 % pour une question semblable selon un sondage réalisé par la Fondation Lucie et André Chagnon.
  • 88 % des répondants sont d’avis que les services de garde éducatifs à la petite enfance peuvent avoir un impact sur la réussite éducative des enfants.
  • 86 % des répondants sont d’accord avec le fait que le gouvernement et les municipalités devraient en faire plus pour encourager la mise en place de mesures de conciliation famille-travail.

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