La Loi sur la protection de la jeunesse a 40 ans : « La DPJ, c’est le dernier arrêt du métro »

Un enfant, c’est vulnérable. Quand ses parents ne peuvent ou ne veulent pas le protéger, le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) intervient en vertu d’une loi qui fête ce mois-ci ses 40 ans. Une loi d’exception qui a fait avancer le Québec, se félicite le juge à la retraite Jacques R. Roy, qui rappelle cependant que la loi ne s’applique qu’en situation exceptionnelle, pour des cas graves : c’est « le dernier arrêt du métro ».

Maltraitance, négligence, abus physiques et sexuels, abandon, troubles graves de comportement… Quand on croit que la sécurité ou le développement d’un enfant est compromis, il est obligatoire de le signaler au DPJ.

Tous, des professionnels de la santé aux voisins, en passant par l’enseignant, l’entraîneur de natation et la parenté, sont astreints à cette obligation.

Et quiconque y contrevient est passible d’amendes allant, dans certains cas exceptionnels, jusqu’à 200 000 $.

Les pouvoirs conférés au DPJ sont si larges qu’ils ont parfois préséance sur le Code civil. Par exemple, lorsqu’il s’agit d’outrepasser les droits des parents pour décider des soins à prodiguer à un enfant ou pour interdire les contacts parents-enfant.

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