La Première Nation de Cat Lake, dans le nord de l’Ontario, a décrété l’état d’urgence, mercredi dernier, en raison de multiples maladies et même de morts causées par des conditions de logement inadéquates. Le député néo-démocrate de Timmins – Baie James, Charlie Angus, demande au ministre responsable des Services aux Autochtones, Seamus O’Regan, de se rendre sur place et de mettre en œuvre un plan d’action.
Des appartements complètement délabrés, moisis de partout, occupés par plusieurs familles : la crise a pris des proportions telles à Cat Lake que les champignons s’attaquent désormais à la peau des enfants. « Quand je suis arrivé, j’ai réalisé que c’était un désastre social », raconte le député fédéral Charlie Angus. « J’étais choqué par les conditions dans les maisons ». Le politicien affirme avoir dû porter un masque pour visiter certains logis tellement ils étaient contaminés.
Pourtant, des familles s’entassent dans ces maisons insalubres, malgré les bronchites, les pneumonies et les irritations cutanées dont souffrent les plus jeunes et les plus vieux résidents. « La communauté est très frustrée par le manque d’action du gouvernement », affirme Charlie Angus.