Pour un changement social : En apprendre plus sur la traite des personnes au Honduras

Dunia Orellana

Amérique Latine

Honduras

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*Traduction libre pouvant contenir des erreurs. Lire le billet de blogue dans sa langue d'origine (espagnol)

Quel a été la partie de votre travail que vous avez le plus appréciée ?

J'aime les défis actuels, qui nous donnent l'occasion de nous développer personnellement et professionnellement et qui nous permettre de nous dépasser, tout en nous permettant en même temps d'en apprendre davantage sur nous-mêmes et sur la réalité qui nous entoure.

Je me souviens d'une phrase que j'ai lue quelque part. Une personne a dit à une autre : si vous avez un travail qui vous plaît, vous avez beaucoup de chance. Et j'ai la chance d'avoir trouvé un emploi en communication au Bureau international des droits des enfants (IBCR) parce que j'aime la communication liée au développement humanitaire et parce que c'est un travail qui présente des défis intéressants au quotidien et la possibilité d'atteindre des objectifs qui ont un impact sur la vie de nombreuses personnes, en leur apportant espoir et liberté. 

Je fais partie de l'IBCR depuis maintenant trois mois et il me semble que cela a passé très vite. Ces mois ont été difficiles, mais aussi satisfaisants. J'ai appris à valoriser le travail de l'IBCR pour la prévention de la traite des personnes, car il s’agit de travail extrêmement laborieux.

J’ai également appris à apprécier les immenses efforts déployés par les collaborateurs de l’IBCR pour établir des liens avec diverses institutions de l'État hondurien afin de s'assurer que les victimes secourues de la traite des personnes reçoivent une prise en charge complète pour les aider à s’échapper des griffes de ce terrible crime. Et de reconstruire leur vie.

Comment s'est déroulé votre travail pendant votre mandat à l'IBCR ?

Chargé d’apprentissage. Pendant mon mandat, dans le domaine des communications à l’IBCR, j’ai pu en apprendre davantage sur ce crime de la traite des personnes - crime qui touche particulièrement les enfants, les femmes et les personnes LGBTQ+. 

Sans aucun doute, l'IBCR m'a donné une opportunité gigantesque. Pourquoi ? Parce que cet organisme m’a donné la chance de me connecter à une autre réalité que je ne connaissais pas en tant que Hondurienne. Mon mandat m'ouvre également les portes au volontariat, qui m'aide à connaitre de nouvelles façons d’améliorer mon travail. 

En même temps, grâce à mon travail à l’IBCR, je peux offrir des outils utiles à l’institution. C’est, sans aucun doute, une occasion de réaliser le développement dans plusieurs domaines de ma vie en tant que professionnel de la communication, en tant que Hondurienne et en tant que membre d’un groupe de travail précieux et courageux.

Comment ce travail vous a-t-il aidé à vous développer?

Il m'a permis, par exemple, de participer au congrès sur la traite des personnes organisé et développé par l'IBCR. Ce fut une occasion importante d'apprendre comment diverses organisations, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Honduras, collaborent à différents niveaux pour lutter de front contre ce crime qui touche tant de personnes.

L'expérience que j'ai vécue au cours des derniers mois m'a permis de comprendre la signification et l'importance du travail de l'IBCR. Au cours de ces mois, j'ai appris à connaître des cas spécifiques de traite et d'exploitation des êtres humains et j'ai pris conscience du rôle que je dois jouer en tant que professionnelle de la communication dans la lutte contre ce crime. 

Mon objectif quotidien est de rendre les messages de l'organisation plus clairs et d'atteindre les populations cibles afin d'apporter un changement positif dans la vie des victimes de la traite et de l'exploitation des personnes. Cependant, mon travail n'aurait pas l'impact que j'espère si je n'étais pas soutenu par la formidable équipe de l'IBCR.

De quoi êtes-vous le plus fier ?

Je suis fière de travailler pour une institution qui aspire à un travail d'équipe équilibré, ce qui est l'une de ses plus grandes forces. Comment y parvenir ? Nous y parvenons en offrant un soutien significatif à la victime. C’est par cet accompagnement que je me sens engagé dans l'institution.

Je regarde en arrière et je regarde avec fierté les réalisations de ces derniers mois, pleins d’apprentissages, de défis et de réussites. Mais ce qui m’inspire le plus, c’est de voir à venir, les mois de travail qui nous attendent, au cours desquels je continuerai à apporter ma contribution à l’IBCR, avec la certitude qu’avec la participation de tous, nous continuerons à changer la vie des gens.

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