Un mois de juillet chargé pour l’IBCR au Burkina Faso!

Le mois de juillet a été bien rempli pour l’IBCR au Burkina Faso. En effet, la responsable des normes institutionnelles, Madame Sabine Michaud, ainsi que Martin Causin, coordonnateur de projets pour le Burkina Faso, Danielle Valiquette, directrice des programmes et du développement en Afrique subsaharienne, et Anne-Marie Gervais, spécialiste en formation et en transfert des compétences, ont fait le suivi quant à la documentation qui a été produite sur l’état des lieux des droits des enfants au Burkina Faso, ce qui impliquait la tenue de plusieurs événements dont des ateliers de travail.

L’atelier de développement de la trousse initiale de formation des travailleurs sociaux s’est tenu du 4 au 7 juillet à Koudougou, avec Anne-Marie Gervais, Elodie Legrand, Martin Causin et Laurène Graziani. 32 participants ont assisté à cet atelier, dont le directeur général de l’INFTS (L’Institut national de formation en travail social), la directrice des études de l’INFTS, les deux directeurs des deux écoles de l’INFTS, des représentants du MFSNF (Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille), le représentant du GTPE (Groupe de Travail sur la Protection de l’Enfance) et une quinzaine d’enseignants. Les débats ont été très riches et ont permis de recueillir  de l’information intéressante.


L’atelier de formation pour le personnel de la justice et s’est tenu du 25 au 28 juillet à Koudougou avec Sabine Michaud, Danielle Valiquette, Laurène Graziani et Martin Causin. Cet atelier a mobilisé 34 participants, dont la présidente du tribunal pour enfants de Ouaga, pour un total de 9 magistrats, mais aussi les premiers responsables de l’ENAM (École Nationale d’Administration et de la Magistrature), des enseignants et enseignantes et des représentants du MFSNF.


Le 28 juillet s’est déroulé l’atelier de présentation de l’état des lieux, à Ouaga, en compagnie de Danielle Valiquette et de Martin Causin. Plus de 60 personnes ont assisté à cet événement, dont les représentants de toutes les écoles professionnelles du projet (directeur de l’académie de police, directeur des écoles de gendarmerie, le directeur de l’INFTS, …), de nombreux policiers et gendarmes, plusieurs directions du MFSNF, des réseaux de protection de l’enfance, des associations ainsi que plusieurs organisations à but non-lucratif. Une forte présence de la presse nationale a également été remarquée, des chaines telles que RTB, TNB, BF1, Le Faso ou encore Sidwaya. Le document a été positivement accueilli par les acteurs et structures représentées à l’événement. Par ailleurs, la diffusion du document se poursuivra en septembre et en octobre de cette année. 

La réunion du comité de pilotage a eu lieu le 2 août, à Ouaga, avec Danielle Valiquette et Martin Causin. Des félicitations ont été de mises par les co-présidents et les autres partenaires quant à la mise-en-œuvre du projet par l’IBCR et les ajustements apportés au cours des derniers mois.

Enfin, à l’atelier de présentation officielle et publique de l’état des lieux portant sur le système de protection de l’enfant au Burkina Faso s’est ajouté à la présentation des premières restitutions et recommandations reliées au séjour d’échanges des travailleurs sociaux au Togo et au Bénin. Plusieurs partenaires étaient présents, dont la Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, l’Ambassadeur du Canada au Burkina Faso, les Directeurs et Responsables des directions des différents ministères, les Responsables des écoles professionnelles concernées par le projet.

Dans son discours, Danielle Valiquette a affirmé que les deux grands objectifs de ce projet étaient d’intégrer de manière permanente des modes opératoires normalisés multisectoriels dans la pratique portant sur les enfants en contact avec la loi, ainsi que d’incorporer des modules de formation portant sur les droits et la protection de l’enfant dans les formations initiales et spécialisées des policiers, des gendarmes, du personnel de justice et des travailleurs sociaux, des actions qui doteront ces praticiens d’outils et de compétences supplémentaires pour adapter les pratiques aux droits et à la protection de l’enfant.

En plus des ateliers, le mois de juillet a permis d’obtenir un nouveau point focal pour le projet au ministère de la sécurité intérieure. Un accord de principe pour un groupe justice a déjà été entamé. De plus, les contacts ont également repris avec l’école de gardes de sécurité pénitentiaire. Enfin, tous ces événements ont permis de relancer le projet et de confirmer de bons liens de travail avec les partenaires.