Les cris, gifles et fessées peuvent altérer le cerveau des enfants

Crier après un enfant, lui donner une fessée, le gifler ou le secouer sur une base régulière pourrait altérer ses circuits cérébraux de la peur, prévient une étude menée par des chercheurs de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine.

À l’adolescence, les enfants qui ont subi de telles « pratiques parentales coercitives » pourront peiner à différencier ce qui est épeurant de ce qui ne l’est pas et avoir de la difficulté à identifier leurs émotions, a expliqué la première auteure de l’étude, la chercheuse postdoctorale Valérie Alejandra La Buissonnière-Ariza.

Ce type de pratiques parentales provoque des changements dans le fonctionnement de leur cerveau, notamment en ce qui concerne la peur et l’anxiété, a-t-elle ajouté dans un communiqué. On note aussi un impact sur le comportement des enfants jusqu’à leur adolescence.

La chercheuse affirme que la plupart des précédentes recherches portaient sur les pires cas d’adversité, soit les enfants maltraités ou négligés et enlevés à leurs parents.

Avec cette étude, elle a voulu se pencher sur l’adversité la plus bénigne, qui est assez commune et même facilement acceptée : les parents qui crient contre leurs enfants, les giflent, les prennent par les bras et les secouent pour les discipliner.

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